Passer le permis moto à 40 ans, ça paraît simple sur le papier, mais la vie se charge vite de redistribuer les priorités. Entre budget qui bouge, projets perso et agenda rempli, j’avais besoin de faire un vrai point d’étape pour garder ce projet vivant. J’y parle d’organisation, de motivation, de phases plus réalistes et même d’une mascotte un peu improbable qui m’aide à rester dans l’esprit du permis moto. Rien de forcé, juste le plaisir d’avancer à mon rythme.
Sommaire
- Faire le point : où j’en suis vraiment
- Réajuster le projet permis moto
- Garder la motivation en route
- La mascotte qui me remet en selle
- C’est reparti (sans se presser)
Faire le point : où j’en suis vraiment
J’ai fêté mes 40 ans comme il se doit, et mon projet “permis moto” est toujours bien là. Mes proches suivent ça de près, et les questions reviennent régulièrement : « Alors, t’en es où ? ».
La réponse honnête : ça avance… doucement. Entre les projets personnels qui s’enchaînent et les imprévus qui s’invitent, le planning s’est un peu décalé. Mais je n’ai rien abandonné, et encore moins rangé ce rêve dans un tiroir.
Ce point d’étape me sert à deux choses : remettre de l’ordre dans mes idées et tenir informés ceux qui me soutiennent (et qui sont parfois plus impatients que moi).
Réajuster le projet permis moto
Côté organisation, la réalité s’impose : certains projets ont clairement bousculé le calendrier. Le budget prévu pour le permis a lui aussi pris un petit coup, ce qui repousse forcément l’enchaînement « permis + achat de la moto ».
Mon activité pro occupe aussi une bonne part de mes journées. Bref, on ne va pas se mentir : difficile d’inscrire “passage du permis moto” tout en haut de la pile.
Fixer des étapes réalistes
Je ne peux pas réorganiser tout l’agenda, mais je peux poser des dates repères. Démarrer par le code semble être un bon premier objectif. L’idée : découper le projet en morceaux plus gérables.
Au début, je voyais le permis comme un bloc indissociable : code, plateau, circulation, puis une belle moto dans la foulée. Aujourd’hui, je préfère y aller par phases :
- Étape 1 : passer le permis.
- Étape intermédiaire : rouler en 125 cc d’occasion (est-ce une bonne idée ?).
- Étape 2 : acheter une 125 cc quelques mois après le permis (est-ce aussi une bonne idée ?).
- Étape 3 : choisir la moto qui correspond à mes critères (probablement une 650 cc néo-rétro).
Revoir mes critères moto
En revoyant le projet, une question m’a traversé l’esprit : est-ce qu’une 125 cc pourrait servir d’étape intermédiaire avant de passer sur une “vraie” moto ? Sur le papier, pourquoi pas. Mais dès que j’en ai parlé autour de moi, les motards de mon entourage ont été assez catégoriques : « Non, accroche-toi et pars directement sur une moto A2. »
Du coup, la 125 reste plus une interrogation qu’un vrai plan. Et comme ce sujet divise souvent, je suis preneur des avis des lecteurs qui sont passés par là.
Le reste des questions est plus classique :
- Commencer directement avec une moto d’occasion, probablement la solution la plus logique.
- Monocylindre ou bicylindre pour débuter ?
- Faut-il simplifier mes critères et regarder des modèles fiables et accessibles comme une Suzuki SV, une ER5 ou une ER6 ?
Rien d’arrêté pour l’instant. L’idée, c’est surtout d’ajuster mes critères et de rester réaliste sans perdre de vue le projet.
Garder la motivation en route
Quand le quotidien reprend le dessus, la motivation s’effrite vite. Le projet moto devient une “bonne idée” qu’on repousse à plus tard. Pour éviter ça, j’essaie de garder le fil :
- Afficher mes étapes et objectifs.
- Suivre des chaînes moto sur YouTube et les réseaux.
- Regarder des vidéos de plateau et de permis.
- Revoir le budget régulièrement.
- Faire le point sur l’équipement motard essentiel.
Rien d’extraordinaire, mais ça garde le permis moto dans un coin de la tête.
La mascotte qui me remet en selle
Pour mes 40 ans, on m’a offert une petite “cagnotte moto” présentée dans une tirelire en forme de tête de mort motarde. Dit comme ça, ça pourrait sembler gadget… mais en fait, elle est devenue la mascotte du projet.
Ce n’est pas tant le montant qui compte que le symbole : mon entourage croit en ce projet et me pousse à aller au bout. La mascotte est là pour me rappeler que, même si le quotidien est chargé, je n’ai pas le droit de laisser ça au fond du garage.
C’est reparti (sans se presser)
Je replonge dans le projet, tranquillement mais sûrement. L’objectif est clair : avancer en parallèle de mes obligations pros et perso. Pas de pression, juste l’envie d’aller au bout.
Les étapes pourront encore évoluer, parce que la vie n’est pas toujours linéaire. Mais l’essentiel est là : je continue.
Conseil du No Rush Garage : avance au rythme qui te ressemble, tant que tu continues à rouler dans la bonne direction.
Et toi ? Tu te souviens de ce qui t’a lancé dans le permis moto ? Raconte ton expérience en commentaire.